Une voix, quelques claviers et une boîte à rythmes pour parler spleen en sirotant une belle mélopée moins triste qu’elle en a l’air. Une rêverie portée par les mots et la mélodie du jeune chanteur rennais Cercle.

Une voix, quelques claviers et une boîte à rythmes pour parler spleen en sirotant une belle mélopée moins triste qu’elle en a l’air. Une rêverie portée par les mots et la mélodie du jeune chanteur rennais Cercle.

Une voix, quelques claviers et une boîte à rythmes pour parler spleen en sirotant une belle mélopée moins triste qu’elle en a l’air. Une rêverie portée par les mots et la mélodie du jeune chanteur rennais Cercle.

À partir du récit de la manifestation pacifique d’Algérien.ne.s organisée le 17 octobre 1961 à Paris par la fédération de France du FLN dans un contexte de guerre d'indépendance algérienne et de sa répression meurtrière par la police française, On se souviendra de tout propose une réflexion sensible sur les enjeux de la transmission de la mémoire.

En collectant des témoignages du passé et en suivant des militant.e.s d’aujourd’hui dans leurs actions, je cherche à poser la question de la reconnaissance par l’Etat d’un crime perpétré en son nom. Qu’est-ce qu’admettre une responsabilité dans des faits commis il y a plus de soixante ans impliquerait de remettre en cause dans le présent ?

Pourtant des hommes  consiste en une installation vivante qui comprend trois éléments : une vidéo, une installation sonore et une projection Super 8 avec lecture en live. Les trois pièces, montrées dans le même espace-temps, rendent compte de différentes réalités liées à la guerre d’indépendance algérienne. Elles en explorent sa mémoire et ses conséquences dans le présent. Chaque élément opère un chagement de point de vue, aussi bien formellemnt que dans son contenu.

7 moments : autant de lieux, de musiques, de corps, de danses, de projections, de plaisirs partagés à danser et regarder danser. Entre deux mouvements, un peu de gêne, de fragilité, de honte, de timidité. Pour chacun, regardeur et regardé, des horizons de désirs.
Un film sur la fascination à danser, et à regarder quelqu’un danser.

1921. La guerre est finie depuis 3 ans. Aux États-Unis, Joséphine Baker commence à danser dans les cabarets. Le corset commence à disparaître. Coco Chanel l’abandonne complètement pour préférer des tenues plus confortables. Isadora Duncan a déjà fondé plusieurs écoles de danse libre à Paris. Le sport se démocratise, 3 ans plus tard Paris accueille les Jeux Olympiques.

On entend pour la première fois en France du jazz et du rag, on découvre le charleston, le fox trot, le one step.

55 ans et 1.7 km séparent l’enfance à Gennevilliers de Salah, Ali, Mohamed et Zohra passée à la cité de transit du Port, de celle de Yousra, Hugo et Sana qui grandissent aujourd’hui dans le quartier du Luth. Ces deux générations, en portant un regard l’une sur l’autre, évoquent l’âge de l’enfance et ses enchantements, esquissant les traits d’une mémoire collective de ce morceau de banlieue marqué par l’histoire coloniale française.

Comme l’envers d’un film, ces moments de danse sont des paroles récoltées au gré des tournages du film 7 moments de danse, composé de 7 séquences de danse avec musique, sans parole. Des personnes de divers horizons racontent une danse qu’iels viennent d’effectuer devant ma caméra, souvent reliée à des souvenirs, ou à des morceaux de vie quotidienne.

J’habite au nord de Paris. J’apprends l’arabe. Marcher dans la rue devient un exercice de déchiffrage, qui raconte une certaine histoire de cet espace géographique et historique.